vendredi 23 avril 2010

→ ADÈLE BLANC-SEC - LUC BESSON

La semaine dernière, j’avais décidé d’aller voir Dragons, nouveau film d’animation de Dreamworks.

Mais faute de séance à une heure plus tardive que 17h30, je me suis finalement décidée pour Adèle Blanc-Sec, dernier film de Luc Besson, avec Louise Bourgoin dans le rôle titre.

Comme on a pu le lire un peu partout, Adèle Blanc-Sec, c’est un peu Indiana Jones à la française. Et je tiens à insister sur le « à la française ». Le comique de situation est bien le comique français (et donc, oui, on ne peut pas nier que c’est parfois lourd, ou prévisible) et les personnages eux aussi sont bien de chez nous ... Ils sont caricaturaux et ont les travers de nos meilleurs compatriotes... Hum...

Et donc, si je m’attendais à un film d’aventure un minimum sérieux, comme Indiana Jones (j’ai dit un minimum sérieux), ce n’est pas du tout ce que j’ai vu. Certes, le film a des passages propres au cinéma d’aventure. On a quand même un ptérodactyle en liberté dans Paris, et c'est un peu original. Mais Adèle Blanc-Sec est avant tout une comédie, et la seule chose qui la différencie des traditionnelles comédies françaises du genre, c'est que le cadre est le génial Paris de 1911 et que les costumes (très beaux au demeurant) sont ceux du début du siècle.

Je reconnais que j’ai un peu de mal avec l’humour à la française. Et pourtant, j’ai passé un très bon moment devant Adèle Blanc-Sec. En réalité, tout ce qui pourrait paraître convenu ou caricatural passe très bien, parce qu’on devine la bande dessinée derrière le film.

En effet, Adèle Blanc-Sec est la première adaptation de la bande dessinée de Jacques Tardi, qui avait refusé jusque là tous les projets de mise à l’écran qui lui avaient été soumis. Je n’ai jamais lu la BD, et je compte bien y jeter un œil, mais ça ne m’a pas empêchée de la voir clairement apparaître tout au long du film (cadrage, personnages, scénario …).

Adèle Blanc-Sec n’est peut être pas le film du siècle. Mais on passe un bon moment à le regarder. J’ai apprécié le caractère d’Adèle Blanc-Sec, toujours prête à aller de l’avant, héroïne dynamique, moderne et attachante. A nuancer quand même, parce que la jeune Adèle est parfois si autoritaire et si vive qu’elle en devient usante. Ou bien peut être est ce que le jeu Louise Bourgoin manque de nuances ? Il m’est difficile de juger sans avoir lu la BD. Mais il est vrai que même les passages qui se veulent émouvants ne m’ont pas touchée outre mesure.

Donc bilan : une comédie sympathique (j’ai adoré les momies, un peu moins le ptérodactyle), des acteurs transfigurés dans la peau de personnages de BD plutôt caricaturaux (penser à Mathieu Amalric, méconnaissable mais très bon, et qu’on voit trop peu) et surtout des costumes et des décors superbes.

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